NON VOUS NE SAVEZ PAS !!
POUR VOUS Y RETROUVER, QUELQUES EXPLICATIONS POUR MIEUX COMPRENDRE LES OGM.........
Bref rappel historique :
1983 : le tabac, première plante transgénique qui résiste à un antibiotique.
1985 : première plante transgénique résistante à un insecte.
1987 : première plante transgénique résistante à un herbicide.
1988 : première plante " pharmacienne ", première céréale transgénique le maïs.
1994 : première commercialisation aux États-Unis d'une tomate à maturation retardée.
1996 : la Grande-Bretagne commercialise une tomate transgénique plus facile à transformer en concentré.
1996 : Bruxelles autorise la culture du maïs de la société Novartis, résistant à la pyrale (papillon dont la larve est nuisible au maïs), et l'importation du soja Monsanto, résistant à son herbicide Round Up.
1997 : la France, qui avait autorisé l'importation du maïs Novartis mais pas sa culture, revient sur sa décision, et autorise la culture.
Ogm C KOI :
Plus de 80 % des OGM sont destinés à l’alimentation des animaux d’élevage. Les vaches, les porcs ou les volailles à partir desquels on prépare naturellement des aliments (laitages, charcuterie, plats cuisinés, etc.). Or la loi n’impose pas d’étiqueter ces produits et permet donc aux OGM de s’introduire dans nos assiettes à notre insu !
La réglementation européenne actuelle impose d’étiqueter les produits dès lors qu’un des ingrédients contient plus de 0,9 % d’OGM. Les OGM peuvent être utilisés comme ingrédients dans l’élaboration de nombreux produits alimentaires (huile de soja, pop- corn, biscuits, etc).
C’est un organisme vivant dont on a manipulé le patrimoine génétique afin de lui conférer certaines propriétés (tolérance à un herbicide ou production d’un insecticide).
Cultivés en milieu ouvert, les OGM se disséminent et polluent de manière incontrôlable. Le pollen transportée par les abeilles ou le vent sont les sources de contamination les plus connues mais les contaminations les plus importantes se font en dehors des champs : transport, silo, stockage, semences…
OGM POURQUOI ? :
. L'unique raison de leur présence est non pas d'améliorer les plantes, mais de faciliter le travail des agriculteurs. Plus de 99% des végétaux génétiquement modifiés plantés aujourd'hui dans le monde ont été conçus soit pour résister à un herbicide servant à nettoyer les champs, soit pour sécréter leur propre insecticide, capable de les protéger des attaques de certains insectes.
A court terme, les OGM facilitent le travail des agriculteurs
Les OGM ont permis de diminuer dans un premier temps la consommation d’herbicides, mais elle repart aujourd'hui à la hausse! Le soja transgénique, mis au point par Monsanto, a reçu un gène qui le rend insensible au Round up, le désherbant fabriqué par... Monsanto. Le produit tue ainsi les mauvaises herbes, mais pas la plante oléagineuse. Grâce à cette propriété, les quantités nécessaires pour nettoyer les champs sont moins importantes qu'avec du soja traditionnel, du moins en principe...
. Le désherbage des champs, indispensable à la pousse du soja, est une tâche très contraignante qui doit être effectuée à un moment précis, peu après la levée des graines. Les OGM offrent une plus grande souplesse d'utilisation, car ils permettent de traiter pendant une période plus longue et en une seule «passe». Cela réduit les besoins en main-d'oeuvre, limite les rotations des tracteurs et fait gagner beaucoup de temps, un avantage hors de prix...
OGM CKI :
Les éleveurs, les agriculteurs tournés vers les OGM, les distributeurs, les sociétés multinationales et archi-mondialistes comme Monsanto, Novartis, etc.…..
OGM C OU :
En France, on en trouve dans... le poulet ou le pop-corn
Omniprésents dans les assiettes des Américains, les OGM restent très discrets dans les supermarchés du Vieux Continent. Il faut dire que, contrairement aux Etats-Unis, la loi impose de les signaler sur les étiquettes (au-delà de 0,9%). En France, on peut ainsi les dénicher dans une trentaine de produits, la plupart importés: de l'huile de friture au pop-corn en passant par les sauces, biscuits, conserves, plats cuisinés... Sans parler de la viande des animaux d'élevage, souvent nourris aux céréales génétiquement manipulées, dont la législation n'impose pas l'étiquetage. En clair, la chair du poulet du dimanche est bourrée de transgénique! Qu'on le veuille ou non, nous sommes donc tous concernés par le sujet. L'enjeu n'est plus seulement technologique, il est aussi sociologique et politique.
PRO-OGM :
Pourquoi vouloir produire des OGM en agriculture?
La biologie moléculaire a permis une percée fondamentale dans la connaissance du fonctionnement du vivant. L’application des techniques du génie génétique en thérapie humaine contre de graves affections (cancer, sida) est un domaine que le public semble mieux accepter... L’intérêt de produire des OGM c'est aussi, et surtout, pour le complexe génético-industriel le moyen de gagner des marchés, en contrôlant, par les droits des brevets sur les variétés transgéniques, l'ensemble de la filière agro-alimentaire.
ANTI-OGM :
Pourquoi ne pas vouloir produire des OGM en agriculture?
Les OGM peuvent-ils rendre malade? C'est la seconde question à laquelle les scientifiques tentent de répondre, grâce à diverses expériences. Actuellement, tout nouvel OGM doit d'abord être servi comme «plat principal» pendant trois mois à des rats avant d'être autorisé. Le problème, c'est d'interpréter le check-up des rongeurs. Car personne ne sait, au fond, quel indicateur surveiller en priorité. Le débat d'experts suscité dernièrement autour du maïs MON 863, créé par Monsanto pour sécréter un pesticide, a confirmé la difficulté de l'exercice. En mars 2007, des spécialistes ont repéré dans les bilans des rats des anomalies au niveau des reins, du foie et du taux de graisses dans le sang. Mais d'autres chercheurs jugent son analyse erronée...
Pour lever ce type de doute, la Haute Autorité sur les OGM (un comité d'experts récemment mis en place par le gouvernement et destiné à devenir le «Haut Conseil») suggère, comme le Criigen, de porter à deux ans la durée des tests sur les animaux, soit la même règle que pour les pesticides. Les experts demandent aussi que le champ des études soit élargi aux perturbations sur le système hormonal, les foetus et la descendance des rats.
L'agriculteur devra tout d'abord veiller à la traçabilité des OGM. Pour lui, le problème n'est pas dans l'isolement des récoltes transgéniques ; car ils sont déjà habituer à séparer leurs variétés de blés ou d'orges pour la commercialisation, mais plutôt dans la capacité à garantir aux acheteurs qu'un produit ne sera pas transgénique.
Pour des espèces telles que colza, maïs ou tournesol dont on récolte un grain issu d'une fécondation au moins partiellement allogame, il sera difficile de garantir qu'une parcelle voisine ou des repousses transgéniques situées dans le champs ou en bordure n'ont pas contribué à la fécondation.
Pour éviter la dissémination il est donc tout d'abord utile de maîtriser les repousses……d’où toute le problématique des cultures en plein champ
ET LES CUISINIERS DANS TOUT CA :
Rien ne bouche même si nous sommes a la fin de la chaîne de commercialisation, nous ne savons ni ne réagissons a ce futur pas si lointain que ça, uniformisation des productions, castrations de la biodiversité et donc disparition de ce qui fait la genèse de notre métier : le produit pour ce qu’il a d’unique, d’inimitable, de non duplicable a l’infini......
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