mercredi 20 février 2008

Le off digéré …il me reste une rencontre virtuelle avec Andoni Luis Aduriz



Bonjour à tous. Voilà, déjà une semaine que nous sommes rentrés du festival off de Deauville et je commence seulement à pouvoir en parler:
Tout d’abord le off c’est qui, c’est quoi ?
c'est qui : au début Laurent Séminel, Luc Dubanchet, les géniaux créateurs du mag '' omnivore '' et depuis cette année, Luc Dubanchet est seul à la tête d'une nouvelle équipe
c'est quoi : un festival qui pourrait être un genre de concert rock improbable qui aurait pu avoir lieu dans les années 70 sur une île anglo-normande, mais là, c’est bien à Deauville que cet événement a eu lieu au centre international de Deauville même, excusez du peu …
Donc un festi-cuisine qui rassemble quelques uns des cuisiniers européens qui écrivent leur histoire chaque jour dans leurs restos, puis qui viennent tout simplement dire pourquoi, quand et comment ils envisagent leurs métiers-passions…
Donc nous sommes là sur scène , moi je n'ai pas peur Cathy est prés de moi, et nous déroulons juste avec un micro casque la manière dont nous vivons notre petite entreprise familiale de jardinage et restaurant.............. mais là non plus ça n’est pas le plus important ....................
Donc, nous avons été pendant deux jours immergés dans une sorte de vivier hyper réactif de cuisiniers et qui vivent en cuisinant et vice versa ; une grande partie des générationnistes.C est là, qu’est ce que c’est bon d’être ensembles, l’essence est là et puis il y a les nouvelles des autres, leurs bonnes idées, leurs loupés, leur projets............et puis.............et puis ...............
Il y a ce matin du 11 à 8H40, il n’y a pas grand monde dans l’amphy.Là sur le canapé rouge un cuisinier enfin je le croyais, un monstre décline ses inspirations, sa vision de son resto, de sa cuisine, le travail immense qu’il réalise sur l’exploration de l’insipide, juste un génie espagnol nommé ANDONI LUIS ADURIZ quelle vision et surtout quelle facilité à l’expliquer.Il a su mettre des mots sur ce que je croyais être de l’instinct, ma propre vision de la création.Il m’a parlé à moi (les autres à ce moment là étaient absents pour moi) il m’a parlé donc et expliqué comment je crée des recettes, des plats, des émotions.Voilà le plus beau mot qu’il nous a laissé : l’émotion ( la réaction en positif ou en négatif de ces clients ) , tel est son travail à Mugaritz ( www.mugaritz.com ) l’établissement où il règne au pays basque quelle belle leçon d’humanisme …culinaire
A bientôt sur la terre
cédric

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